Bienvenue chez Au clair de ma plume

 

Ce doit être ça, la crise de la quarantaine : accumuler des post-its dans la poche arrière de mon jean qui, mis bout à bout, donneront naissance à mon tout premier livre dans la confidence intimiste de mon propre développement personnel amèrement placide puis prodigieusement durable.

On perçoit souvent le changement comme quelque chose non seulement de soudain mais aussi de complexe. Il n'en est rien. C'est l'idée que l'on se fait du changement qui le rend difficile.

Alors osons devenir ce que nous sommes.

 



Est-ce que ça se dit "écrivaine"?

 

Tout a commencé par cet étau douloureux tant physique que moral face à mon impuissance circonstancielle. C'est cette douleur qui m'a mis la plume à la main. De gré ou de force, il me fallait changer de perspective puisque je ne pouvais changer la situation. Une fois au pied du mur, plus aucune excuse, aucun prétexte, une seule issue : l'écriture. J'ai commencé cette poignante, quoique libératrice, mise au point par le sujet de l'addiction dans un silence crépusculaire, à l'abri des regards. Là, mon récit m'a mené pas à pas vers l'acceptation et m'a permis de comprendre mon rôle essentiel dans la problématique : ne rien faire. À croire que quelqu'un là-haut doutait de ma capacité à lâcher prise...Ce n'est qu'ensuite que le flashback dans mon enfance s'est produit. C'est vrai, quitte à se dévoiler devant des centaines (peut-être des milliers, qui sait) d'inconnus, autant le faire à fond ! Alors j'ai déballé toute la panoplie : anxiété, phobie, maladie, deuil et tout le tralala. Enfin, avec la joie de vivre, la spontanéité, la détermination légendaire du Capricorne et tout ce qui allait bien aussi, heureusement ! 

J'ai donc créé des personnages, afin de proposer une version romancée de cette épreuve corrosive que traversait notre famille. Enfin ça, c'est la raison officielle. L'officieuse, c'est qu'il faut avoir du courage, pour ne pas dire autre chose (qui commence par "coj" et finit par "ones"), pour dévoiler ses failles et confesser ses dysfonctionnements.


Abre los ojos...

La quasi totalité des personnages est donc inspirée du long métrage d'animation de Walt Disney Animation Studios "Encanto, la fantastique famille Madrigal" dont voici le synopsis : "Les Madrigal sont une famille extraordinaire qui vit cachée dans les montagnes de Colombie, dans un endroit appelé l'Encanto. La magie de l'Encanto a béni chaque enfant de la famille avec un cadeau unique; chaque enfant sauf Mirabel. Cependant, elle pourrait bientôt être le dernier espoir des Madrigal lorsqu'elle découvre que la magie entourant l'Encanto est maintenant en danger".

Mon cher et tendre Antoine est inspiré d'Antonio, le plus jeune des tritagonistes dont le don est la communication intuitive avec les animaux. 

Louise est inspirée de Luisa, la cadette de la famille dotée d'une force herculéenne. Oui, je crois que la pression était à son paroxysme "sous les apparences".

Le père, Bruno, est inspiré de l'étrange Bruno Madrigal, un des personnages principaux, dont le pouvoir est de voir le futur.

La mère, Juliette, est inspirée de Julieta, dont le pouvoir est de soigner avec les plats qu'elle cuisine. Un vrai cordon bleu.

Marie, la soeur aînée, elle, c'est l'exception qui confirme la règle : c'est tout simplement son deuxième prénom sur son état civil. Bon, je sens que j'ai un peu cassé la féérie du moment...mais c'est l'exception pour une personne particulièrement exceptionnelle !

Alma, la nourrice, fait référence à Alma Madrigal, la matriarche de la famille. Oui, ce n'est pas parce qu'on n'a pas de jambes qu'on ne peut pas porter la culotte ! C'est elle qui veille sur la chandelle magique.

Et toi, c'est quoi ton super pouvoir ?

 

J'en arrive inévitablement à mes enfants, Pacôme et Roman, mes pépites, mes amours, dont j'ai conservé (avec leur accord respectif) les vrais prénoms parce que leur maman leur a choisi de si jolis prénoms qu'on ne peut les taire...en toute objectivité bien sûr !


Un vrai mélodream

Le récit est rythmé par une playlist éclectique arborant les émotions de Louise mais aussi, et surtout, structuré par les titres d'OrelSan, rappeur, chanteur et compositeur normand dont les textes sont particulièrement percutants.

Six mois à coucher les mots sur papier, bercée par l'inspiration, les phases de néant, d'impatience et de résignation. Six mois pour accepter pleinement que j'ai écrit un livre. Mais ça, je ne l'avouerai pas, ni à vous ni à moi !

Extrait de "Sous la table à langer" -page 12 : 

"Ceux qui pensent les choses irréalisables m'insupportaient : Là, ils y voyaient leurs limites, pas les miennes. Je détestais faire des choix que je faisais à mes dépens par soustraction avec la négation "d'avoir envie de" ou de "besoin de". Je détestais les voix de Stentor, les choux de Bruxelles et les coutures aux chaussettes." 


Bande d'hysterperesthésiques !

 

Dans la famille "sujets tabous", je voudrais...l'acné ! (Oui, on balance !)

Alors attention, ne nous mélangeons pas les pinceaux. On me demande souvent ce qu'est l'hyperesthésie mentionnée dans le synopsis de mon p'tit livre de la pampa "Sous la table à langer" : l'hyperesthésie cutanée, en l'occurrence, déclenche une sensation désagréable voire douloureuse au moindre effleurement. Il s'agit ici d'une description imaginée pour qualifier ni Louise ni moi-même mais l'adolescence de Louise, personnage principal fictif. Parce qu'elle n'est pas moi, que je ne suis pas complétement elle et que mon adolescence n'est pas la sienne. Vous me suivez ?

Zoom sur un point véritablement autobiographique : mes joues et leurs jolies *ironie* tâches d'hyperpigmentation. Une synthèse de tout ce que la barrière cutanée entre vous et moi exprime parfois à mes dépens : mes colères réprimées, mon stress, mes aigreurs d'estomac mais aussi mes phases d'ovulation...il faut croire que ça peut intéresser quelqu'un. A priori.

Ma peau, c'est une gamine de cinq ans, avec laquelle je surfe tantôt sur la phase de complicité choyée à l'aloé Vera, au miel et au curcuma, tantôt sur la phase d'opposition lors de laquelle elle exprime tout haut ce que je pense tout bas ; le silence de l'empathie envers autrui, du manque d'assurance, de la pudeur...parfois même de la lâcheté. Elle peut me faire rougir d'inconfort, pas nécessairement lors d'une situation malaisante : une simple pensée intrusive (même...et surtout hors sujet !) peut mettre le feu aux poudres. "Tu te rappelles en 5ème D quand tes bagues d'orthodontie, et accessoirement toi, sont restées accrochées au filet de badminton ? Héhé". Elle balance tout, sans langue de bois et avec un aplomb invraisemblable.

 

Obsédé(e) par la quête de contrôle (la tête dans le guidon!), tu décapes, tu camoufles, tu excories non pas seulement ta peau, mais aussi ton estime de soi et l'amour que tu te portes.


Alors respire, danse et aime-toi. Tout commence par ça. 🧘


Le premier jour du reste de ta vie.

 

Elle me l'a dit. Que bientôt, elle partirait.

Je lui ai répondu que, sans elle, je n'y arriverai pas comme la première fois, submergée par la tristesse, engluée par la nostalgie.

Elle m'a dit que la première fois, j'étais adolescente. Que, désormais, je suis dotée d'une arme imparable nommée "acceptation" pour surmonter cette séparation qui n'en sera finalement pas une.

Car rien ne dure au même titre que rien ne s'arrête non plus subitement. Ce n'est que la fin d'un cycle et le début d'un autre.

Qu'elle sera toujours là auprès de moi, tapie dans l'ombre, comme un souffle subtil au creux de ma nuque, foulant d'un pas feutré  mes rêves ou mes instants de solitude.

Qu'elle se refusait d'être de nouveau cette bulle émotionnelle cristallisée dans un instant douloureux alors que "nous", c'est pas ça.

"Nous", c'est tout ce qu'on a réussi avec brio, c'est aussi tout ce que l'on a royalement foiré mais toujours unies.

Il est des relations qui s'érodent au contact de la routine et l'on se remémore brutalement l'émotion des "premières fois" devenue insipide.

"Elle", elle a toujours été ma première fois, chaque jour, chaque instant, chaque battement. Et ce jusqu'au dernier.

Elle sera dorénavant cette étoile vers laquelle lever mon regard en mémoire de notre binôme indétrônable ✨

"L'acceptation : accepter, c'est abandonner une lutte contre quelque chose d'insoluble, et chercher d'autres chemins qui vous permettent de vivre comme vous le souhaitez."

(source : nospensées.fr)


T'occupe d'la marque du vélo, pédale !

 

Il est désigné comme “le mal du 21ème siècle” par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et défini comme le dépassement chez une personne entre les ressources dont elle dispose et les exigences qui lui sont imposées (et/ou qu'elle s'impose) : j'ai nommé le stress ! Rien que la prononciation...ça stresse !

 

Stress = anglicisme signifiant "tension" issu du latin "stringere" ("mise en tension"). Il n'est pas une émotion (mais peut en être la conséquence) ni un sentiment, mais une réaction biologique et psychique, spontanée, naturelle, en cascade, de l'organisme face à son environnement. Ce n'est pas de moi, merci Google.

 

Il existe quatre catégories de "cascades" : le stress physiologique (adaptation de l'organisme à un environnement), le stress cognitif (pensées anxiogènes), le stress émotionnel (lié à la peur, l'inquiétude, la frustration etc...) et le stress comportemental (perturbation des habitudes alimentaires ou sociales, troubles du sommeil).

Alors le stress, oui, c'est utile. Que ferions-nous sans cette petite montée du taux de cortisol lors d'une épreuve ? Il permet d'accroître la vigilance, d'augmenter les capacités intellectuelles et les performances cognitives. La concentration et la mémoire sont, de ce fait, meilleures décuplant les capacités d'apprentissage. 

Il y a maldonne lorsque ce stress perdure, en intensité et/ou en fréquence, s'installant au quotidien de manière chronique voire permanente. Là, les performances en sont affectées impactant le système cardiovasculaire, les défenses immunitaires et l'équilibre hormonal, et ce jusqu'à l'épuisement psychique puis physique.

"Alors on fait quoi ? Bah c'est simple, arrête de stresser !!!"

 

Sauf que dire à un(e) stressé(e) de se détendre, c'est comme lui demander de ne pas penser à la couleur rouge : il/elle pense à...la couleur rouge ! Et pire : être détendu(e) peut stresser car il s'agit d'un état inhabituel !

Pour cela, on parle bien souvent de la gestion du stress. Le verbe "gérer" est effectivement parfaitement adapté pour un budget, le verbe "diriger" pour une entreprise ou encore "manager" pour une équipe. Le stress, lui, s'évacue, il se transcende, il se libère ou s'excrète. Bon, soit. Mais comment ?

Chaque profil soulève autant de problématiques mais aussi autant de solutions possibles, à adapter au cas par cas mais trois axes principaux peuvent être explorés :

1. Axe cognitif : réduire le niveau de stress avant de s'exposer à une situation dite stressante en détrônant les idées préconçues et les scénarios catastrophes absolument irréalistes. 💭 "Est-ce que c'est sûr ? Est-ce que c'est grave ? Qu'est-ce qui est le mieux pour moi ?". On se rend compte finalement que le stress en question n'a pas lieu d'être ou, du moins, pas au niveau d'intensité ressenti. 

 

2. Axe mécanique : si on ne peut pas calmer la tête, on calme le corps ! Il existe différentes techniques respiratoires 🫁 (notamment la cohérence cardiaque, et bien d'autres) qui diminuent efficacement le niveau de stress en quelques minutes, la méditation 🧘‍♀️, le Qi Gong 👘, la diffusion d'huiles essentielles 👃(en respectant les précautions d'emploi). Respirer, c'est bien, par le nombril, c'est mieux !

3. Axe préventif : une hygiène plurielle appliquée en amont.

  • corporelle 💅💇‍♂️ : on prend soin de soi, on se fait belle (ou beau !!) et on sent bon, parce qu'on s'aime. Ou ça viendra...ce n'est pas l'égocentrisme mais de la bienveillance envers soi. Mets de l'encens, mets des bougies, mets de la tendresse, mets du miel !
  • sociale 💬 : on évite les gens médisants, plaintifs, défaitistes. En un mot, les "vampires d'énergie".
  • physique 🏊🚴‍♀️🚶‍♂️: on bouge, parce que ça fait du bien au corps, à la tête et aux hormones. Nage, vélo ou marche. Zou !
  • nutritionnelle 🍴 : on sélectionne avec attention ses aliments, sans générer de frustration (oui, on l'a bien mérité tout de même ce carré de chocolat au retour du travail !), et ses pensées. La malbouffe cognitive, c'est également peu digeste ! Notons que les p'tits plaisirs, c'est tout aussi important que la rigueur : le mot d'ordre est "discipline" et non rigidité !
  • managériale 🗒️ : on se fixe des "to do list" (or not to do) REA-LI-SA-BLES afin de planifier les obligations quotidiennes mais aussi des temps pour soi, pour lire, pour peindre ou pour ne rien faire (même qu'il paraît que l'on n'a pas besoin de se justifier). Parce qu'on n'est pas Wonder Woman (ou Super Man) et c'est parfait comme ça. 💠

On n'parle pas aux brouettes, on les pousse 🙈🙉🙊

 

Et parfois, on s'obstine à convaincre, à vouloir changer les choses, les comportements, les mentalités. En vain. Chacun est finalement libre de dire ou faire (sauf contre-indication du Code Pénal bien évidemment) ce que bon lui semble. Après tout, chacun agit selon ses pensées qu'elles soient limitantes ou pas, ses croyances ou ses envies et sème ce qu'il peut. Certains sèment de la bienveillance, d'autres du jugement et du sarcasme. Et ce n'est pas grave, puisqu'il est bien connu que l'on ne récolte pas un champ de gratitude et d'empathie avec un semi de graines de mépris.

C'est un long cheminement d'apprentissages combinant acceptation, lâcher prise et confiance, et non un test d'assiduité ou d'outrecuidance**. On ne peut rien forcer, ni les choses, ni les circonstances, ni les gens. Ce qui doit arriver viendra à nous au bon moment, au même titre que ce qui doit partir s'éloignera de manière irrémédiable. Ce n'est pas nécessairement ce que l'on souhaite qui vient à nous, mais ce dont on a besoin pour évoluer, sortir de notre carcan et devenir. Toute tentative d'être autrement est un potentiel succès, encore faut-il en être moteur.

 

**adjectif qualifiant une personne ayant une confiance excessive en elle-même (bref, qui pète plus haut que son c**!)

"La peur a tué plus de rêves que l’échec ne l’a jamais fait ! " 

Mohamed Boclet.


Sanka, t'es mort ? Yeah man ✌️

 

Bon, me voilà de retour après quelques semaines OFF (enfin d'un point de vue digital) : j'étais entrain de tricoter mon pull moche de Noël. Non, je plaisante. Bien évidemment. La dernière fois que j'ai tricoté doit remonter à mes dix ans où j'ai pu faire trois points de laine parme-qui-pique sous les conseils avisés de Mémé Marcelle.

Non, j'ai "simplement" rempli mes devoirs de femme multi-casquettes à la check-list interminable comme beaucoup de quarantenaires de mon espèce et donc j'ai :

- révisé les tables de multiplication et le programme de CM2,

- appris la chanson "Youpi oh!" qui a mis le feu le soir de Noël,

- laissé partir ma jument de coeur ✨ un samedi brumeux de novembre, 

- commencé la lecture d'un livre (top!) intitulé "Le guide terre vivante de la naturopathie" du Dr Daniel CAROFF (au cursus, par ailleurs, hallucinant !),

- fait un crumble choco-banane le sourire aux lèvres car à l'opposé des conseils fournis dans le livre sus-cité (préconisant un sevrage strict du sucre en cas de problèmes dermatos...de six mois !! My God !! J'suis pas prête),

- bu 36 thés pour me donner bonne conscience,

- fait du Qi Gong sans soutif (protocole WE et jours fériés) incontestablement très incommodant lors des amortis de talons, le tout sur une playlist de jeun's,

- étendu trente caleçons et l'octuple de chaussettes (dont certaines ont péri en chemin...RIP),

- vu Vaïana 2, le jour de l'anniversaire de Roman qui a soufflé ses sept bougies,

- assisté à un tournoi de foot dominical avec les U9,

- fait des plans à 23h (encore une fois à l'opposé d'une bonne hygiène de vie...une vraie rebelle quoi !) devant le regard horrifié de mon conjoint me disant "ne me dit pas que tu as ENCORE une idée !?!...", alors je ne lui ai rien dit 🤐🤫

- Ah ! & le plus important : j'ai vu les yeux de mes enfants briller à l'ouverture des cadeaux au pied du sapin avec leur cousine 💝

Note pour moi-même, et bien d'autres :

"Le Solstice d'Hiver
nous invite à ralentir, à
écouter les murmures
de notre âme.
Observer nos jeux
d'ombres et lumières."

Doria Orenda.

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